Chasse au renard au Pays de Galles : les conseils d’un expert

Au début de la vingtaine, j’ai demandé mon permis armes à feu et acheté ma première carabine, une BRNO .22 (CZ 452) à percussion annulaire. Ça a révolutionné ma façon de lutter contre les nuisibles. J’ai ajouté une lampe Clulite, qui avait 3 filtres de couleur différents – rouge, orange et vert – pour ces lapins et renards qui craignent la lampe.

La première semaine, j’ai eu mon premier renard à distance rapprochée, une jeune renarde. Je m’en souviens encore aujourd’hui. 

Après un mois, je me suis rendu compte qu’il me fallait quelque chose d’un peu plus gros car j’étais un peu sous-armé, surtout quand j’essayais de chasser les renards à de grandes distances. J’ai alors acheté ma première carabine à percussion centrale, une Tikka T3 calibre .223, qui était d’une précision terrible. J’ai acheté une plus grande lampe avec des filtres, et j’ai pris de nombreux renards qui causaient des problèmes les années qui ont suivi, épargnant des milliers de livres sterling de bétail. J’utilise toujours ce fusil aujourd’hui, mais il est maintenant doté d’une lunette Pulsar – le Thermion Duo DXP55, qui m’a rendu la tâche plus efficace, plus facile et plus éthique.

Une approche tactique

De nombreuses tactiques différentes existent pour chasser le renard roux au Royaume-Uni, mais la plus éthique, la plus humaine et la plus largement employée consiste à leur tirer dessus avec un fusil. C’est pourquoi j’utilise les meilleurs appareils Pulsar. Pour faire le travail correctement, humainement et rapidement, surtout la nuit, j’ai besoin d’appareils éprouvés, fiables, qui résistent à l’épreuve du temps. Ils doivent être résistants, faciles d’utilisation et, surtout, permettre une identification nette et précise du gibier sous toutes les conditions météorologiques. 

L’appareil que j’utilise pour le repérage est le Telos LRF XP50. Léger, d’une netteté incroyable, il permet une identification du gibier par tous les temps, et avec une autonomie de 8,5 heures, il tient toute la nuit.

Les autres outils que j’utilise, en plus de mon fusil et de mes appareils Pulsar, sont un appeau et un leurre à renard. C’est ce qu’on utilise sur le terrain pour appeler les renards à distance. Je peux imiter la détresse du lapin, du poulet, de l’agneau ou du faisan. J’appelle également en utilisant ma bouche ou mes mains, lorsque les conditions l’exigent.

Les différentes périodes de l’année et habitudes alimentaires dictent le type d’appel à effectuer. J’utilise le leurre dans la journée pour tenter de mieux les attirer, car il imite le son d’un animal blessé. Les renards chassent avec la vue, l’ouïe et l’odorat, donc plus vous leur en donnez, moins ils auront peur d’approcher.

J’utilise un attractif odorant dos au vent, avec l’appeau à renard et le leurre, en particulier avec les renards très méfiants, planqués, qui sont difficiles à avoir. Et des cannes de tir pour une plate-forme de tir bien stable sont essentielles!  

J’emporte avec moi d’autres choses essentielles, parmi lesquelles mon permis de port d’arme, mon permis de chasse, une trousse de secours, une liste des personnes à contacter, mes coordonnées OS (Ordnance Survey National Grid, système de carroyage utilisé au Royaume-Uni) et l’emplacement what3words (application de géocodage) de l’endroit où je pars chasser en cas d’urgence.

En septembre, les renardeaux sont désormais adultes et se nourrissent seuls. En octobre, les jeunes renards établissent leurs propres territoires, et sont prêts pour l’accouplement. La chasse au renard tôt le matin et en journée est également très productive à cette période de l’année et constitue un excellent moyen de dénombrer les renards qui craignent la lampe et restent planqués, insaisissables la nuit. Pour cette méthode, là encore, j’utilise le Pulsar Telos LRF XP50, monoculaire compact et très léger, pour les voir approcher aux premières lueurs de l’aube ou juste un peu avant, et ils sont comptabilisés avec mon fusil semi-automatique ou ma carabine. 

En novembre-décembre, quand les renards se mettent à protéger leur territoire, les vocalises nocturnes atteignent leur apogée. Puis, en janvier, l’activité vocale nocturne commence à décliner et les renardes sont pleines, après une saison des amours chargée. Avant février, la renarde ira chercher et creuser de nouvelles tanières pour se préparer à mettre bas en mars, et l’année du renard recommencera son cycle.

Étapes importantes à suivre

Mon conseil à quiconque commence le contrôle des renards est d’acheter les meilleurs appareils que vous pouvez vous permettre dès le départ. Comme le dit le proverbe, “Achetez une fois, pleurez une fois” ! Et obtenez de bons conseils et de l’aide de la part de personnes qui connaissent l’activité. 

Aussi, gardez une trace de ce que vous observez, des appeaux et des méthodes qui fonctionnent à telle ou telle période de l’année – ça vous servira de guide pour l’année suivante. Notez vos heures et vos observations, car les renards sont des créatures d’habitude, donc si vous en manquez un ce soir, il sera là à la même heure demain soir ou la nuit d’après.

Passez beaucoup de temps sur le terrain à étudier votre gibier. Apprenez ses habitudes, ses modes d’alimentation et de chasse, et ses horaires, car une fois qu’il sera mort, vous cesserez d’en tirer des leçons!

Je m’assois en général en hauteur avec une vue sur une grande parcelle de forêt, et j’attends jusqu’à entendre la forêt prendre vie du brame de tous ces cerfs, juste avant la tombée de la nuit. Vient alors le moment de se concentrer, mais vous devez garder un œil sur la forêt dense. C’est à ce moment qu’une bonne optique thermique, comme le Pulsar Axion 2 LRF XQ35, prend tout son sens, car ces mâles apparaissent très rapidement ! Donc, plus tôt vous serez averti et saurez qu’ils sont là, mieux ce sera. Vous devez être prêt quand ils finissent par briser le couvert forestier, car la scène est courte et intense.

Le Pays de Galles est magnifique à cette période de l’année, avec son air pur et frais, ses paysages somptueux, ses montagnes, collines, et cascades, ses forêts et ses bois aux couleurs changeantes. Il faut aussi admirer ses levers et couchers de soleil, la migration automnale du saumon ou des oiseaux sauvages, ses faisans haut dans le ciel, ses cerfs gambadant et ses renards retors, un rêve qui ne peut que se réaliser pour tout chasseur équipé du bon matériel.